UN HUMOUR ÉCONOMIQUE DE QUALITÉ

Publié le

Valeurs actuelles est un journal authentiquement réactionnaire , et la démagogie de sa dernière couverture, qui caresse les auditeurs de radio Courtoisie dans le sens de la moustache, est une des plus drôles de l’année.


Oui le ras bol des propriétaires, une catégorie de français qui souffre, qui n’en peut plus ! D’ailleurs, Valeurs actuelles en a trouvé un exemple de ces français qui soufrent et le magazine nous livre un exemple poignant,  c’est du Zola du Céline, du Mireille Dumas, ça mérite des manifs du DAL.

Citation :

« Il y a huit ans, il avait acquis son appartement à un prix raisonnable dans un quartier populaire de la capitale : 680 000 francs. Aujourd’hui, il le met en vente à 300 000 euros, soit trois fois plus cher que le prix auquel il l’avait acquis. Cette plus-value ne lui permet pourtant pas d’acquérir un bien équivalent dans un quartier plus riant et mieux fréquenté. Il a renoncé à louer cet appartement par crainte de se trouver en difficulté avec un locataire indélicat et surtout par manque de temps pour assurer le suivi. »

Non ce texte n’est pas parodique, on le retrouve
au complet ici, faites passer l’URL, amusez vos amis.

Hum, j'aime le krach

et les vacances



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F
@ DinoD'accord : c'est choquant et économiquement un non-sens de bloquer les revenus d'une population (au smic ou pas, jeune ou moins jeune) pour se loger. C'est certainement là qu'il faut creuser pour relancer la consommation des ménages.Pas d'accord : ta vision manichéenne comme tu dis. Une seule chose : si les proprios-profiteurs n'abusaient pas (loyer, prix de vente excessifs) il n'y aurait pas de "mauvais" locataire. Et je trouve normal que les gens les plus exposés aux abus de toutes sortes (au fait, c'est normal les connards à Paris qui louent des studios à des gamines provinciales contre parties de cul ?) soient protégés par l'Etat. Malgré tout, nous sommes encore loin, très loin du compte ; prochaine étape, flinguer les plus-values pour lutter contre la spéculation quitte à faire péter ce segment de l'économie (les autres s'en porteront bien mieux merci pour eux).Quant aux gros portefeuilles immobiliers qui vendent pour acquitter l'ISF, ne sombrons pas dans la caricature ; l'ISF, il faut être très très riche pour qu'il devienne insupportable ; c'est même plus sain qu'en Suisse ou un proprio paie une sorte d'ISF sur la valeur locative (réintégrée dans l'impôt sur les revenus) du bien acheté pour y résider. Alors basta avec les vieilles rengaines du méchant fisc français. Ce n'est pas parfait loin de loin, mais on serait plutôt bien lotis en France si pas de spéculation immo, saine gestion des deniers étatiques et salaires décents vs délocalisations honteuses. Un proverbe allemand dit "Heureux comme Dieu en France". Je ne suis pas membre de la LCR mais chef d'entreprise et investisseur boursier. Donc, le libéral c'est mon truc. Pour autant, je ne verse pas dans la connerie aveuglante, sauvage et destructrice des néocons. Car je crois en l'homme et au travail plus qu'en l'euro et la spéculation éffrénée. Je suis proprement choqué par des propos aussi réducteurs que dénués de compassion. Dieu te garde. Amen.PS : je pourrais acheter mais hors de question de cautionner l'enrichissement de profiteurs ; c'est comme le marché noir pendant une guerre sauf que là t'es pas obligé de bouffer pour vivre et que l'épicier s'étouffe avec ses deniers mal acquis...
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D
Cet article n'est pas si criticable que ça. C'est vrai qu'on peut difficilement s'appitoyer sur un acheteur qui fait une plus-value potentielle de 200%. Mais le pb c'est que tous les biens immobiliers augmentent. Si son appart a triplé, celui qu'il voudra acheter avec le produit de la revente aura triplé aussi. Donc il ne gagne rien. En plus, l'investissement locatif est clairement à déconseiller : un locataire qui ne paye pas son loyer, personne ne peut l'expulser : délais de justice de plusieurs années minimums, "trêves" ivernales (oh les pauvres locataires, ils vont mourrir de froid dehors, c'est horrible je vais pleurer), recours d'associations diverses genre "droit au logement" (et pourquoi pas droit aux vacances en Polynésie, tant qu'on y est ?), etc.De plus, avec l'ISF indexé sur la valeur des biens, beaucoup de personnes âgées devenues propriétaires il y a 50 ans et avec peu de ressources se retrouvent à payer l'ISF parce que la valeur de leur bien a explosé. Elles doivent donc vendre.Bref, on est dans une vision manichéenne du "méchant riche" contre le gentil pauvre. Avec une réalité choquante toutefois : le patrimoine de la génération post-1945 a été acquis avec infiniment moins de travail et d'épargne (l'inflation dévorait le coût du crédit) qu'aujourd'hui. Des millions de jeunes qui affrontent le chômage et qui, payés une misère, doivent emprunter sur toute la vie pour se loger, c'est ça qui est choquant.
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B
a mort les proprios à mort les patrons... vive la belle étoile et le chômage...les riches c'est les autreshihi
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X
Bonjour à tous,moi aussi j'aime le krach et surtout l'immobilier. Venez nombreux découvrir mon blog immobilier sur :http://monimmobilier.blog.capital.frA tout de suite !Xav
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J
Fred,Dans ces reportages le but est encore et toujours de faire croire que les bonnes affaires sont encore là pour les vendeurs. Ils vont quand même pas annoncer - 30 % ! Non il existe encore des pigeons et c'est ce que te prouve l'émission. Le message est clair : c'est encore possible de b..... des acquéreurs et on va vous le prouver.Maintenant si tu fais bien attention, il s'agit de maison ou on a appliqué 5 à 10 % de décote et fais 5 % de travaux par rapport au prix de vente. Bref pour une baraque à 300 k€, ça fait au bamo 30 k€ de concédés plus l'année et demi à la vendre avec le crédit relais sur le dos qui leur coute 15 k€ miniMon message du coup : "Si tu l'avais vendue 250 k€ tout de suite gros malin, elle partait en 4 semaines et tu évitais tout ce stress !" Enfin, n'oublions pas que sans le passage de M6 la maison ne se vendait pas...
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